Sophie HOF rejoint l’AJA et nous permet ainsi de développer notre offre de visites guidées. Bilingue, compétente et passionnée, elle réalise et maitrise une multitude de visites sous le nom Footprints Tour.
Pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Sophie Hof, j’ai 26 ans et suis originaire de Verdun. Sachant que j’ai grandi à proximité d’un lieu ayant une signification historique très forte, je me suis intéressée très tôt à l’histoire et à la culture. C’est pour cela que j’ai choisi de devenir guide, afin de pouvoir transmettre ma passion et mes connaissances. J’apprécie également beaucoup la nature et suis une très grande adepte de randonnée pédestre, ce qui fait que j’ai pour projet de voir auprès de la FFRP s’ils ont des formations permettant d’acquérir des connaissances de guide de randonnée pédestre. De plus, comme j’ai des origines allemandes, je suis bilingue Français-Allemand.
Quel est votre parcours ?
J’ai commencé mes études par un BTS Animation et Gestion Touristiques Locales à Reims avant de continuer par un Diplôme National de Guide Interprète National et une licence en Management du Patrimoine à l’Université d’Angers. J’ai décroché en 2011 mon diplôme de licence et ma carte de guide.
Après ma licence, j’ai choisi de continuer avec un double master franco-allemand que me proposait l’Université d’Angers en partenariat avec la Hochschule Harz à Wernigerode en Allemagne centrale.
En 2014, après avoir fini mes études, j’ai commencé à guider régulièrement.
Je suis passé par le Fort de Mutzig où j’ai effectué mon stage au cours de ma formation de guide et travaillé en été 2012. Entre janvier 2015 et novembre 2016 j’ai travaillé pour un tour-opérateur à Dresde en tant que chef de produit spécialisée sur la France et guide-accompagnatrice. J’ai donc eu la chance d’accompagner des touristes Allemands dans de nombreuses régions de France. Depuis novembre 2016, je suis de retour dans la région et suis à mon compte sous le nom Footprints Tour – Sophie Hof.
Comment vous différenciez-vous des autres guides ?
Je dirai par ma polyvalence. Mon parcours universitaire est très général et ouvert sur toutes les époques historiques et je m’adapte très rapidement à n’importe quel type de demande.
Je suis capable un jour de faire visiter le champ de bataille de Verdun en autocar et à pied, d’enchaîner sur une visite du centre-ville de Colmar avec le musée des Unterlinden et de terminer par une balade commentée de deux heures dans le vignoble du Rangen – pour ne citer que des exemples de la région Grand Est.
Malgré tout, mon sujet de prédilection reste tout ce qui a trait aux grands conflits franco-allemands en particulier la Première Guerre mondiale. Disons que comme je suis née et que j’ai grandi à proximité d’un des champs de bataille de ce conflit, évidemment ça aide.
Comment avez-vous connu l’AJA ? Pourquoi être devenu coopérateur ?
J’ai connu l’AJA grâce à un collègue : Sébastien Saur qui est coopérateur depuis 2016. J’ai choisi de devenir coopérateur car cela permet de réaliser des projets qu’on n’a pas forcément l’occasion de réaliser tous les jours en tant que guide et qui, personnellement, me plaisent énormément comme faire une journée complète avec des scolaires sur le thème de la Première Guerre mondiale ou organiser un éductour.
De plus, être coopérateur AJA permet de rencontrer et de travailler avec d’autres acteurs touristiques qu’on n’aurait probablement jamais connus autrement.
Quelles sont vos visites préférées et pourquoi ?
J’apprécie tout particulièrement la visite du centre-ville de Mulhouse. C’est un peu mon bébé étant donné que c’est la toute première visite que j’ai faite en tant que guide-conférencière indépendante. Devoir montrer Mulhouse à un groupe m’a également permis d’apprendre à découvrir une ville que je ne connaissais pas du tout.
En dehors de Mulhouse, je suis très preneuse des visites qui allient marche et découverte culturelle comme la visite du Fort de Mutzig voire même le sentier du Fort de Mutzig ou la découverte du vignoble du Rangen à Thann.
Mais bien évidemment, tout ce qui est visite classique de Strasbourg, de Colmar ou journée commentée sur la route des vins, est également dans mes cordes et je ne dis jamais non !
Quels sont vos projets pour l’année 2017 ?
Il y en a beaucoup. Pour le moment, c’est me créer un réseau professionnel solide avec lequel je pourrais travailler les années suivantes. Observer ensuite comment se passe cette première année en tant qu’indépendante pour vraiment voir ce que je préfère et avec qui je souhaite travailler.
En ce début d’année, la priorité est de préparer, en amont, les visites qui viendront durant la saison. Puis, en fin de saison, je réfléchirai à certaines visites que je souhaiterais développer en 2018 et j’envisage aussi de développer mes activités de l’autre côté du Rhin. C’est-à-dire proposer également des visites guidées en Forêt Noire en plus de l’Alsace et de la France.